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Technique
Quelles précautions prendre en cas de pollution ?
© Epictura / lzf

Lorsque les grandes chaleurs arrivent, les pics de pollution ne sont jamais très loin. Mais dans les grandes agglomérations où la pollution est présente toute l’année, des règles sont à respecter pour bouger en toute tranquillité.

L’impact sur la santé

Selon de nombreuses études scientifiques, les effets délétères de la pollution sur l’organisme sont aujourd’hui bien identifiés. L’inhalation de particules fines ou de plus grande taille augmente le risque de maladies cardiovasculaires (infarctus…), de cancers du poumon et détériore la fonction respiratoire. Cela se traduit par la persistance d’une toux grasse, la survenue de crises d’asthme et un essoufflement plus rapide. Néanmoins, il est prouvé que le bénéfice d’une activité physique régulière est supérieur à l’impact de la pollution sur l’organisme. Par conséquent, il ne faut pas pour autant tout arrêter mais adapter le plus possible sa pratique sportive.

Ayez les bons réflexes 

Si vous habitez une grande agglomération, évitez de marcher ou de courir le long des grands axes routiers où la concentration en particules et en ozone est la plus forte. Préférez les parcs et espaces verts à distance de la circulation. Respirez par le nez plutôt qu’avec la bouche car le nez fait office de filtre naturel des plus grosses particules. Consultez régulièrement les prévisions des instituts de mesure de la qualité de l’air pour savoir si des pics de pollution sont en cours. Si c’est le cas, mieux vaut différer votre séance d’activité physique car plus l’effort est important, plus la quantité d’air pollué inspiré est grande jusqu’à 100 litres par minutes. Pour les populations sensibles et vulnérables (femmes enceintes, asthmatiques, enfants, personnes de plus de 65 ans…), il est même recommandé de limiter tout déplacement et activité physique de faible intensité après dépassement des seuils d’alerte.

Attention aux idées reçues

En cas de pollution avérée, certaines pratiques ne sont pas si utiles que l’on croit pour se protéger. Prendre sa voiture ne réduit pas l’exposition aux particules fines bien au contraire. L’air contenu dans l’habitacle du véhicule est parfois deux fois plus pollué qu’à l’extérieur, la faute à la proximité des pots d’échappements des conduits d’aération. Faire du sport à l’intérieur n’est pas forcément mieux notamment si le système de ventilation n’est pas aux normes. En effet, l’air qui circule dans une maison provient souvent de l’extérieur et donc peut apporter son lot de polluants. Il faut alors aérer et ventiler une fois le pic passé. Enfin porter un masque pour pratiquer quand même son activité physique n’est pas très efficace. La plupart laisse passer les particules fines qui vont plus profondément dans les poumons, et rend plus difficile la respiration.

DA

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